Chamanisme aux Philippines

1922 : un chaman du peuple des Itnegs proposant un bouclier de guerrier (kalasag) en guise d'offrande à l'esprit (anito)[1]
Danseur incarnant la figure d'un chaman lors d'un festival babaylan de Bago, Negros Occidental

Le chamanisme aux Philippines, également connu sous divers noms locaux tels que maganito et anitera, est pratiqué par des babaylan (aussi appelés entre autres balian ou katalonan), soit des chamans des différents groupes ethniques présents dans les îles philippines précoloniales. Ces chamans se sont spécialisés dans la communication, l'apaisement ou l'exploitation des esprits des morts et des esprits de la nature[2]. Ce rôle spirituel est dévolu presque toujours à des femmes ou quelques hommes, féminisés (asog ou bayok). Les croyances traditionnelles philippines pense que les chamans font appel à des guides spirituels, par lesquels ils pouvaient contacter et interagir avec les esprits et les divinités (anito ou diwata) et le monde des esprits. Leur rôle principal était de servir de médium lors des rituels de pag-anito. Il y avait aussi diverses sous-catégories de babaylan plus spécialisées dans la guérison, l'herboristerie, la divination et la sorcellerie[3].

  1. (en) Cole et Gale, « The Tinguian; Social, Religious, and Economic life of a Philippine tribe », Field Museum of Natural History: Anthropological Series, vol. 14, no 2,‎ , 235–493 (lire en ligne)
  2. (en) Mario Alvaro Limos, « The Fall of the Babaylan », Esquire,‎ (lire en ligne)
  3. (en) William Henry Scott, Looking For The Prehispanic Filipino and Other Essays in Philippine History, New Day Publishers, , 124–127 p. (ISBN 978-9711005245, lire en ligne)

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